Beate Bauer

Peintre

Cette artiste est recommandée par le critique Christian Noorbergen.

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Présentation de Beate Bauer

Biographie de Beate Bauer

Née en Allemagne, vit et travaille en France.

Etudes à la  » Staatlichen Akademie der Bildenden Künste  »

et à l’Université de Karlsruhe.

Enseigne pendant huit ans.

Bourse-atelier de la Ville de Karlsruhe.

Bourse du prix Jacob Burckhardt de l’université de Bâle

Le travail de Beate Bauer

Peindre est vital pour moi. Je mets tout dans mon travail, ma sensualité, mon corps, mon esprit. Mais il serait faux de croire que je me livre personnellement dans ma peinture.

Je propose mes images, je donne des titres pour guider le regardeur dans une direction. La part du regardeur dans la perception du tableau joue un rôle important. Lui aussi amène sa sensibilité, son vécu. Il voit alors ce qu’il est capable de voir. Parfois il donne des interprétations auxquelles je n’aurais jamais songé.

Je vois ma peinture comme condensé de la vie, pas comme une copie.

On me reproche souvent de montrer les ténèbres, le chaos, le mal. Les abîmes de l’âme humaine.

Je déteste le joli. Je cherche la beauté, fidèle à Rilke.

 » Car le beau n’est que le commencement du terrible, ce que tout juste nous pouvons supporter, et nous l’admirons tant parce qu’il dédaigne de nous détruire. Tout ange est terrible.  » ( Rainer Maria Rilke  Élégie I de Duino )

Le mot du Critique d’Art

De sidérantes taches de vie, enfiévrées et possédées, embrasent et traversent l’étendue. Somptueuse proximité de ces figures fines et denses, toutes lourdes de subtile mort-vie, en véritables talismans de chair. Sauvée du désastre de la passivité, et bousculée d’altérité, Beate Bauer capte les énergies qui désossent les attendus de l’art. Elle secoue l’étendue.

Couleurs lancinantes et percutantes. Lignes de fragilité secrète, souples et acérées. Sensibilité infinie, décapée et souterraine, venue surgissante des intimes confins. Art à vif, en charge d’âme, et comme fouillé au scalpel.

Sous les surfaces terribles de la peau, brûlures de l’affect. Animalité rampante, archaïque et tribale. Chromatique d’indicible malaise, enchantée du dedans.

Regard toujours bouleversé et toujours bouleversant.

Christian Noorbergen

Critique d'Art