Myriam Feuilloley

Peintre

Cette artiste est recommandée par le critique Francis Parent Editions Patou.

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Présentation de Myriam Feuilloley

Biographie de Myriam Feuilloley

Née au Havre en 1960, élève des Beaux Arts de Rouen puis diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1982, Myriam Feuilloley vit et travaille en Normandie près d’Etretat.

Après une première expérience professionnelle de graphiste pour l’image de synthèse, un rêve marquant lui redonne le goût de la peinture en 1988, voie qui ne la lâchera plus

En 1991 sa série de tableaux  les « Gens au bain », évoluant entre air et mer comme entre conscient et inconscient,  la conduiront à sa première exposition au Musée des Terre Neuvas de Fécamp. Puis les « Totems », explorant les strates du psychisme humain, seront présentés au Musée de Harfleur . Les séries de « Couples »,  les « Ambassadrices » , les « Portraits de groupes » , les « Portraits de Familles », dont certains faits sur commande, les « Tours de Babel »,  et plus récemment  « Citoyens numériques » et  « Rencontres avec anges »  renouvellent ses thèmes dont le centre reste l’humain.

De la Normandie à l’Italie, Feuilloley a été invitée à exposer à l’Abbaye de Montivilliers, à la Maison des Arts à Conches, au Musée de la Villa Carlotta au bord du lac de Côme, au Palazzo Reale à Gênes ou au Palais des Nations à Genève pour la Journée mondiale de l’Art et dernièrement au Musée des Beaux Art d’Ho Chi Minh Ville au Vietnam. Les peintures de Feuilloley créent l’événement à chaque exposition, car sa façon d‘aborder l’humain déclenche les passions.

En 2006 est édité le livre  « Feuilloley, 20 ans de peinture »  et en 2010  « 20 Fables de La Fontaine illustrées par Feuilloley ».

www.feuilloley.com

www.instagram.com/myriamfeuilloley/

www.facebook.com/feuilloleypeinture/

Le Travail de Myriam Feuilloley

« Je peins l’humain toujours nu et sans cheveux . Crâne lisse, en habit de peau, ce qui appartient aux modes éphémères, vêtements et coiffures, est écarté de ma représentation.

Etirant ou compactant les corps, je joue librement avec l’anatomie pour faire ressortir une émotion et rendre visible une intériorité. L’anamorphose, voire la  franche déformation des corps, permet de se libérer du réel. L’art africain, l’art océanien, sont basés sur cette dynamique, pour atteindre une dimension magique de l’être.  A ma façon, je recherche une dimension intemporelle de l’être.

Entre humour et gravité, entre esprit critique et tendresse, entre poésie et réalisme, mon idée fixe, c’est exprimer l’humain en quête de profondeur et d’élévation.

Ma façon de dessiner le corps humain n’est pas préméditée, le dessin surgit , s’impose, jusqu’à ce que les proportions me semblent justes et  signifiantes.

Fusain, pastel, aquarelle, peinture à l’huile, j’alterne les techniques selon les thèmes, les phases de recherche ou d’aboutissement ; tout commence toujours avec des dessins. Pour la peinture à l’huile, je me suis passionnée pour la technique des peintres flamands du XVe siècle, dont les œuvres ont traversé le temps sans perdre une once de leur éclat. J’applique une façon de faire héritée de leurs savoirs.

Au gré des différents thèmes qui m’inspirent, mes tableaux sont une fenêtre ouverte sur un monde parallèle, symbolique, où règnent la poésie et l’humour, où des personnages étranges nous murmurent quelque chose  à l’oreille. Comme un contact avec le monde du rêve.

Plus que tout, je prends plaisir à ce que mes représentations aient un air réel, palpable, tout en restant rigoureusement impossibles. »

Le mot des Editions Patou

C’est par l’intervention d’une sorte de vision que Myriam Feuilloley, à l’origine graphiste, se destine à la peinture. Ses toiles figuratives représentant des corps nus, déformés et sans cheveux mais dans lesquels il n’est pas impossible de se reconnaître. En effet, ils  incarnent avec humour ou tendresse des sujets de sociétés.  A travers ces représentations surréalistes de la figure humaine, elle observe les rapports entre les hommes et les illustre dans une rêverie figurative, teintée de symbolisme. Par le biais de ces créatures stylisées qui prêtent à sourire ou interrogent, Myriam Feuilloley aborde des questions plus profondes concernant nos émotions, nos interactions avec les autres et notre individualité. Artiste dont les œuvres sont de plus en plus appréciées et reconnues, ses expositions sont toujours des événements à ne pas rater.