Nicolas Gasiorowski

  Peintre Cet artiste est recommandé par le critique Christian Noorbergen.

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Présentation de Nicolas Gasiorowski

Biographie

Vit et travaille à Ivry sur Seine et à Boissezon (Tarn)

Le travail de Nicolas Gasiorowski

Je tente d’être à l’endroit où je ne m’attends plus, surpris parfois et souvent calmé.

Les peintures que j’appelle : « mes beautés » s’offrent à moi dans la fulgurance d’éléments rythmés et du tumulte lumineux. Les gris et les boues sont mes bonnes amies qui apaisent et révèlent les excès colorés. Lorsque je peins, je suis « idiot » au sens d’un clown qui s’étonne  de ce corps qu’il découvre et qui fait plein de choses.

Du visage-paysage aux arbres inventés, de la scène de genre aux mille vues de ma fenêtre, les lectures sont multiples et les avis partagés.

Aujourd’hui je ne sais toujours pas comment les aimer. Sans doute, est-ce aussi pour cela que je continue la route.

Les peintures que j’appelle : « mes beautés » s’offrent à moi dans la fulgurance d’éléments rythmés et du tumulte lumineux. Les gris et les boues sont mes bonnes amies qui apaisent et révèlent les excès colorés. Lorsque je peins, je suis « idiot » au sens d’un clown qui s’étonne  de ce corps qu’il découvre et qui fait plein de choses.

Du visage-paysage aux arbres inventés, de la scène de genre aux mille vues de ma fenêtre, les lectures sont multiples et les avis partagés.

Aujourd’hui je ne sais toujours pas comment les aimer. Sans doute, est-ce aussi pour cela que je continue la route.

Le mot du Critique d’Art

Fulgurances et tendresses chromatiques

Nicolas Gasiorowski déchire l’étendue, sabre les masses, les formes, les signes et la matière, dissocie les couleurs et les traits, évide et tranche à vif. Et chaque œuvre respire infiniment dans le poids lourd de ses somptueux effets d’art.

Entre désir brut et mystère latent, entre innocence crue et expérience fouillée, Nicolas Gasiorowski navigue en haute création. Il garde intacte la puissance arrachée des profondeurs, respectant les creux et les absences de l’univers. Violant le vide, ses taches fiévreuses et disséminées délivrent l’art de ses flatteuses transparences. Il donne vie à l’instant privilégié, à l’instinct gestuel, et laisse venir à lui les murmures profonds de ses âpres et picturales tensions secrètes.

Quelque chose est arraché au fond le plus secret de tous les états de la matière vitale : l’envers du corps-univers. La prise de risques est transgressive et maximale. Pour Nicolas Gasiorowski, la peinture est l’expression d’une spontanéité violente dont rendent compte l’énergie de ses taches jetées, les brûlures de sa lumière sourde et le poids lourd de ses dures couleurs. Le corps éclaté, émietté, intime, pluriel, hétérogène et scabreux a pris ses marques. Les lignes corporelles deviennent d’arbitraires et hasardeuses frontières. Aux images figées de la culture exténuée succède la peinture éclatante d’un corps ivre de liberté. Jaillit alors une effusion pâteuse et tressaillante, creuset de terre charnelle et de pigments diffus, et qui semble sourdre d’elle-même du profond de la toile.

Des pans de nature première, sauvage, archaïque et décantée comme un puzzle d’immensité, maintiennent intactes les tensions qui font la vie, et reconstruisent indéfiniment l’univers. De sensibles flaques de tendresse chromatique, ici et là, font passerelles fragiles entre les taches, les traits et les masses qui durement s’entrechoquent. Les déconstructions du monde, pour mieux construire une œuvre, sont une aventure sans fin, dans l’amour souterrain et fulgurant de l’humanité.

Christian Noorbergen

 

Christian Noorbergen

Critique d'Art