Miguel Escrihuela

Peintre

Cet artiste est recommandé par le critique Francis Parent – Editions Patou.

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Présentation de Miguel Escrihuela

Biographie de Miguel Escrihuela

Tavernes de Valldigna 23 aout 1959

Dès son enfance Miguel Escrihuela se dédie au dessin et à la peinture. À l’âge de 9 ans il approche la pratique de la peinture de façon empirique grâce à un couple de peintres que sa mère lui présente .À 28 ans il rencontre Juan Carlos Caceres ancien professeur des Beaux- Arts à Buenos Aires qui durant 3 ans structure ses acquis et le forme en tant que plasticien.

À 31 ans débutent ses premières expositions à Paris, en Espagne et en Belgique.

Il ne se limite pas à un thème ni à une technique, ses références sont multiples et s’exerce au cœur d’une vaste thématique du paysage : la nature, l’urbain, l’humain. Il à une nette préférence pour la couleur et la lumière sans négliger la matière.

Récemment les thèmes et les sujets abordés concernent l’environnement du quotidien. Son attention et sa créativité s’éveillent au contact du banal, du commun, qu’il s’approprie par la photographie, la télévision, les journaux, les imprimés, tous les types de support.

Il nous invite à partager émotions, sentiments, sensations, afin de rendre visible l’invisible et dans cette perspective se réapproprie la célèbre phrase de Paul Klee : « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible ».

Reste les questionnements du regard : abandon, solitude, exclusion, toute l’expérience humaine mise en mouvement.

Il suscite en nous le besoin de ressentir et de participer à la reconstruction d’une réalité.

Le travail de Miguel Escrihuela

Comme tous les peintres, Miguel Escrihuela laisse parler sa sensibilité à travers la couleur, la lumière, la forme, la matière. Ses tableaux sont comme autant de processus avant d’être des produits pensés, réfléchis, repensés, finalisés. Seul le temps valide la réalisation finale digne d’être exposée ; en amont, les études ont su préserver la spontanéité, les expérimentations, les traitements constructifs.
Chacune de ses toiles devient vivante en dehors du temps.

Avec l’importance de la place de l’écologie dans notre société, peindre l’environnement devient pour Miguel Escrihuela une préoccupation au quotidien. Son intention nourrit sa créativité et le tient éveillé aux marques du quotidien, de l’anecdote qui fait sourire au drame qui fait pleurer.
Tous les médiums sont utilisés : photographie, télévision, cinéma, journaux, imprimés, tous types de support font l’expérience.

Aujourd’hui à 58 ans, Miguel Escrihuela aborde simultanément deux thématiques principales comme un flamenquiste de la peinture : « Le temps long ou Suerté » (la chance) et « Jaléo » (le joyeux bordel).
Le premier champ d’investigation « Le temps long ou Suerté » pour sa peinture actuelle repose sur le constat réflexif du passage d’un siècle à l’autre, plastiquement riche et expérimental, nihiliste et conceptuel pour s’inscrire dans un renouveau du « beau » de « l’esthétique » et de la mémoire collective, du temps long . Pour Miguel Escrihuela, la chance est d’aboutir à peindre un éternel présent, de réaliser une description des liaisons délicates des temporalité multiples : passé, présent, futur pour une société en accélération.
Le swing des images, le tweet des émotions, l’instantanéité des situations se chassent, se pourchassent, se remplacent, dans ce monde où la création d’images se veut « œuvres étrangères ». Miguel Escrihuela n’aime pas les pièces dépersonnalisées. Lui, il signe ses œuvres.
Le second champ d’investigation, « Jaléo » apparaît dans sa peinture comme une gaité de vivre dans « ce joyeux bordel ». Ses productions artistiques révèlent des formes et des couleurs qui s’inscrivent dans une forte tradition latine et associent une douce moquerie, une légère caricature de ses contemporains, une distance critique qui lui est indispensable pour contrecarrer les « clichés » des anonymes.

C’est dans cette dynamique, que Miguel Escrihuela nous invite à partager devant ses toiles nos émotions, nos sentiments, nos sensations. C’est sa manière à lui de rendre visible l’invisible, de dire l’indicible. C’est sa manière à lui de se fondre méthodiquement dans les perspectives nouvelles tout en gardant en mémoire la phrase de Paul Klee : « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible ».

Charles Calamel

Le mot des Editions Patou

Scènes de vie, comme des prises de vue instantanées, les toiles du peintre Miguel Escrihuela mettent le temps en suspens. Comme des airs de vacances, ses personnages  se laissent transporter par les jeux de lumière, de couleurs, de matières, dans des atmosphères pleines de sensations et d’intimité. Dans des paysages aux couleurs vives et feutrées, son sujet évolue entre réalisme exacerbé d’une situation déjà vécue et rêverie fantasmée d’un monde aux couleurs enchanteresses : des roches rosées, des plages mauves, des corps rougis, des galets multicolores. Entre poésie, nostalgie, observation et sensation, l’art et le style de Miguel Escrihuela : un regard qui s’exprime et des émotions uniques.