Les œuvres de Virgil Brill
Retrouvez ci-dessous les œuvres de Virgil Brill disponibles sur Critic Art.
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L’Attente des gardiens 1
1 200,00€ Virgil Brill -
La Douceur de l’air
1 000,00€ Virgil Brill -
La Leçon d’oubli
1 500,00€ Virgil Brill -
BUENOS AIRES 03
1 200,00€ Virgil Brill -
DE LA FORÊT 05
1 200,00€ Virgil Brill -
LA CORDE
900,00€ Virgil Brill -
Silence de l’aube
1 200,00€ Virgil Brill -
Ce n ‘est qu’un adieu
800,00€ Virgil Brill -
Or la fille qui court
450,00€ Virgil Brill -
Loin de Bételgeuse 4
650,00€ Virgil Brill -
Les Amants et l’oiseau
900,00€ Virgil Brill -
L’Eclaircie
900,00€ Virgil Brill
Découvrez Virgil Brill
Présentation de Virgil Brill
Biographie de Virgil Brill
12 ans. Il découvre la peinture dans des livres. Le ciel s’ouvre…
Dévorer les images.
15 ans. Il commence à peindre. Toutes les nuits, dans le grenier.
Fièvre…
Vingtième printemps. Constat amer et décision : « je suis nul, j’arrête la peinture ».
Un peu hâtif : il a appris (mal) tout seul et compare ses balbutiements aux œuvres des plus grands.
Heureusement, l’été arrive. Le contre-jour, la vague, la jeune fille nue, les perles de lumière. Un nikon (prêté) en main il découvre le cadrage, se sent démiurge, il deviendra photographe. Tout en poursuivant son cursus universitaire (psycho et autres sciences humaines, spécialisation en psycho patho) un an d’art dramatique, cinéma tous les jours (les grands classiques, la Cinémathèque) et en avant, Nikon en main (celui-ci est à lui)…
Des années plus tard, après les louvoiements de la vie qui vous ballotte (gagner sa vie, photo mercenaire, publicité, ce genre de choses…) il revient à son vrai métier : rêveur d’images. (Cf. www.virgil-brill.com et https://www.facebook.com/virgilbrill.reveurdimages/
Dans l’ordre chronologique :
1992 – MÉMOIRE DU PAYS D’OR
1995 – MIGRATIONS (in progress)
1999 – INCANTATIONS
2002 – FAËRIE OU LE LIVRE DES FÉES
2005 – FRUCTIFICATIONS
2005 – GENS DES VILLES
2010 – INFERNO (in progress)
2015 – OCÉANIQUES (in progress)
2018 – IN ABSTRACTIS DEO (in progress)
Quelques expos
Mémoire du Pays d’Or – novembre 1993 Hôtel de Claviers, Brignoles
– juillet – août 1995 Galerie Brenet-Nicolaï, Marseille
– mai-juin 2013 Mim galerie, Martel
Migrations – mai 1998 Les Pénitents Bleus, La Ciotat
– décembre-janvier 1998-99 Galerie Athanor, Marseille
– octobre 2001 Parcours de l’Art, Avignon
– décembre-janvier 2001-2002
– juin-juillet août 2008 (le Temps et les ombres) festival Photo. Event, Turnhout, Belgique
– août 2010 (Las sombras, el tiempo y también el viento),Biennale Encuentros Abiertos, Buenos Aires, Argentine
Incantations – mars-avril 2000 (Incertitudes de la mémoire) Galerie Athanor, Marseille
– novembre 2000 DeFrog Gallery, Houston Texas, USA
– mai-juin 2002 (Nue dans un rêve ancien) Atelier des Eyguesiers, Aix-en-Provence
Faërie – novembre-décembre 2003 (le Livre des fées et le Livre des Migrations) Lilas en scène, Paris-Les Lilas
– décembre-janvier 2004 (les Fées et les Nouvelles Migrations), Galerie Athanor, Marseille
Collections publiques
Fondation Regards de Provence, Marseille
Fonds Municipal d’Art Contemporain de Marseille
Reflex Museum, Amsterdam, Pays Bas
Center for Photography, Woodstock, USA
Musée Jénisch, Vevey, Suisse
Maison de la Photographie, Prague, République Tchèque
Le travail de Virgil Brill
Je vis mon métier de « rêveur d’images » un peu comme un chasseur qui va traîner dans la forêt au cas où… et un peu comme un peintre ou un poète qui se met à bricoler quelque chose parce que c’est ça son bonheur et son boulot, c’est pas mal à cause de ça qu’il a envie de se lever le matin, comme un môme en vacances qui se réjouit d’aller marauder…
Et puis, une chose en entraînant une autre je me retrouve une fois de plus en train d’aller je ne sais pas trop où, dans une réserve de hantises et de rêves dont je ne suis pas sûr qu’ils m’appartiennent en propre mais bon, c’est mon travail, mon plaisir et quasiment ma mission d’aller les chercher, en tout cas je ne vois pas comment je pourrais m’abstenir de les extirper de là où ils sont et de les rendre présentables selon des critères pas très clairs, en fait.
Quelque chose entre mon instinct et mon bon plaisir avec une bonne dose de souvenirs oubliés, de lectures et de peintures entrevues ou contemplées, de musiques de foire ou de concert, de visages et de gestes. Des regards de chien, aussi, une fille nue sous une pluie d’été et puis, forcément, les guerres et la misère et les haines qui font du mal aux frères humains…
C’est vrai que la technique je m’en fiche un peu, j’ai appris à en maîtriser mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est la vision, voilà. Dans la pénombre de mon esprit où des ombres bougent comme des bêtes dans la nuit, quand j’aperçois un truc que je veux attraper je me permet n’importe quoi pour le capter et qu’il ressemble à ce que j’avais vu, ou imaginé, ou redouté ou je ne sais quoi qui l’avait fait apparaître.
Je vis mon métier de « rêveur d’images » un peu comme un chasseur qui va traîner dans la forêt au cas où… et un peu comme un peintre ou un poète qui se met à bricoler quelque chose parce que c’est ça son bonheur et son boulot, c’est pas mal à cause de ça qu’il a envie de se lever le matin, comme un môme en vacances qui se réjouit d’aller marauder…
Et puis, une chose en entraînant une autre je me retrouve une fois de plus en train d’aller je ne sais pas trop où, dans une réserve de hantises et de rêves dont je ne suis pas sûr qu’ils m’appartiennent en propre mais bon, c’est mon travail, mon plaisir et quasiment ma mission d’aller les chercher, en tout cas je ne vois pas comment je pourrais m’abstenir de les extirper de là où ils sont et de les rendre présentables selon des critères pas très clairs, en fait.
Quelque chose entre mon instinct et mon bon plaisir avec une bonne dose de souvenirs oubliés, de lectures et de peintures entrevues ou contemplées, de musiques de foire ou de concert, de visages et de gestes. Des regards de chien, aussi, une fille nue sous une pluie d’été et puis, forcément, les guerres et la misère et les haines qui font du mal aux frères humains…
C’est vrai que la technique je m’en fiche un peu, j’ai appris à en maîtriser mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est la vision, voilà. Dans la pénombre de mon esprit où des ombres bougent comme des bêtes dans la nuit, quand j’aperçois un truc que je veux attraper je me permet n’importe quoi pour le capter et qu’il ressemble à ce que j’avais vu, ou imaginé, ou redouté ou je ne sais quoi qui l’avait fait apparaître.
Le mot des Editions Patou
Le photographe Virgil Brill met au cœur de son travail le rêve, l’imaginaire, le fantastique et fantasmagorique, l’éphémère. En véhiculant des émotions telles que la nostalgie, la tristesse, l’émerveillement, la plénitude ou même encore l’anxiété et le désir, il nous transmet une expérience et une vision, celle de son regard sur le monde. Avec poésie et justesse, il confère à ses sujets – forêts mystiques, paysages de bords de mer nappés de douceur, nus mystérieux, villes nerveuses – une empreinte, celle du temps et du ressenti, pour donner corps et sens à son travail. Se désignant lui-même comme « rêveur d’images », il laisse à son spectateur toute la substance de sa réflexion, dans une picturalité déroutante, pour qu’il puisse rêver l’image à son tour.