Virgil Brill

Photographe

Cet artiste est recommandé par le critique Francis Parent Editions Patou

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Présentation de Virgil Brill

Biographie de Virgil Brill

12 ans. Il découvre la peinture dans des livres. Le ciel s’ouvre…

Dévorer les images.

15 ans. Il commence à peindre. Toutes les nuits, dans le grenier.

Fièvre…

Vingtième printemps. Constat amer et décision : « je suis nul, j’arrête la peinture ».

Un peu hâtif : il a appris (mal) tout seul et compare ses balbutiements aux œuvres des plus grands.

Heureusement, l’été arrive.  Le contre-jour, la vague, la jeune fille nue, les perles de lumière. Un nikon (prêté) en main il découvre le cadrage, se sent démiurge, il deviendra photographe. Tout en poursuivant son cursus universitaire  (psycho et autres sciences humaines, spécialisation en psycho patho) un an d’art dramatique, cinéma tous les jours (les grands classiques, la Cinémathèque) et en avant, Nikon en main (celui-ci est à lui)…

Des années plus tard, après les louvoiements de la vie qui vous ballotte (gagner sa vie, photo mercenaire, publicité, ce genre de choses…) il revient à son vrai métier : rêveur d’images. (Cf. www.virgil-brill.com et https://www.facebook.com/virgilbrill.reveurdimages/

Dans l’ordre chronologique :

1992 – MÉMOIRE DU PAYS D’OR

1995 – MIGRATIONS (in progress)

1999 – INCANTATIONS

2002 – FAËRIE OU LE LIVRE DES FÉES

2005 – FRUCTIFICATIONS

2005 – GENS DES VILLES

2010 – INFERNO (in progress)

2015 – OCÉANIQUES (in progress)

2018 – IN ABSTRACTIS DEO (in progress)  

Quelques expos

Mémoire du Pays d’Or – novembre 1993 Hôtel de Claviers, Brignoles

                                     –  juillet – août 1995  Galerie Brenet-Nicolaï, Marseille

                                      –  mai-juin 2013  Mim galerie, Martel

Migrations                     – mai 1998 Les Pénitents Bleus, La Ciotat

                                       –  décembre-janvier 1998-99   Galerie Athanor, Marseille

                                       –  octobre 2001 Parcours de l’Art,  Avignon

                                       –  décembre-janvier 2001-2002

                                       –  juin-juillet août 2008 (le Temps et les ombres) festival Photo. Event, Turnhout, Belgique

                                       – août 2010 (Las sombras, el tiempo y también el viento),Biennale Encuentros Abiertos, Buenos Aires, Argentine

Incantations                     –  mars-avril 2000  (Incertitudes de la mémoire) Galerie Athanor, Marseille

                                        – novembre 2000  DeFrog Gallery, Houston Texas, USA

                                        –  mai-juin 2002  (Nue dans un rêve ancien) Atelier des Eyguesiers, Aix-en-Provence

Faërie                              – novembre-décembre 2003 (le Livre des fées et le Livre des  Migrations) Lilas en scène, Paris-Les Lilas

                                        –  décembre-janvier 2004 (les Fées et les Nouvelles Migrations), Galerie Athanor, Marseille

Collections publiques

Fondation Regards de Provence, Marseille

Fonds Municipal d’Art Contemporain de Marseille

Reflex Museum, Amsterdam, Pays Bas

Center for Photography, Woodstock, USA

Musée Jénisch, Vevey, Suisse

Maison de la Photographie, Prague, République Tchèque

Le travail de Virgil Brill

Je vis mon métier de « rêveur d’images » un peu comme un chasseur qui va traîner dans la forêt au cas où… et un peu comme un peintre ou un poète qui se met à bricoler quelque chose parce que c’est ça son bonheur et son boulot, c’est pas mal à cause de ça qu’il a envie de se lever le matin, comme un môme en vacances qui se réjouit d’aller marauder…

Et puis, une chose en entraînant une autre je me retrouve une fois de plus en train d’aller je ne sais pas trop où, dans une réserve de hantises et de rêves dont je ne suis pas sûr qu’ils m’appartiennent en propre mais bon, c’est mon travail, mon plaisir et quasiment ma mission d’aller les chercher, en tout cas je ne vois pas comment je pourrais m’abstenir de les extirper de là où ils sont et de les rendre présentables selon des critères pas très clairs, en fait.

Quelque chose entre mon instinct et mon bon plaisir avec une bonne dose de souvenirs oubliés, de lectures et de peintures entrevues ou contemplées, de musiques de foire ou de concert, de visages et de gestes. Des regards de chien, aussi, une fille nue sous une pluie d’été et puis, forcément, les guerres et la misère et les haines qui font du mal aux frères humains…

 C’est vrai que la technique je m’en fiche un peu, j’ai appris à en maîtriser mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est la vision, voilà. Dans la pénombre de mon esprit où des ombres bougent comme des bêtes dans la nuit, quand j’aperçois un truc que je veux attraper je me permet n’importe quoi pour le capter et qu’il ressemble à ce que j’avais vu, ou imaginé, ou redouté ou je ne sais quoi qui l’avait fait apparaître.

 Je vis mon métier de « rêveur d’images » un peu comme un chasseur qui va traîner dans la forêt au cas où… et un peu comme un peintre ou un poète qui se met à bricoler quelque chose parce que c’est ça son bonheur et son boulot, c’est pas mal à cause de ça qu’il a envie de se lever le matin, comme un môme en vacances qui se réjouit d’aller marauder…

Et puis, une chose en entraînant une autre je me retrouve une fois de plus en train d’aller je ne sais pas trop où, dans une réserve de hantises et de rêves dont je ne suis pas sûr qu’ils m’appartiennent en propre mais bon, c’est mon travail, mon plaisir et quasiment ma mission d’aller les chercher, en tout cas je ne vois pas comment je pourrais m’abstenir de les extirper de là où ils sont et de les rendre présentables selon des critères pas très clairs, en fait.

Quelque chose entre mon instinct et mon bon plaisir avec une bonne dose de souvenirs oubliés, de lectures et de peintures entrevues ou contemplées, de musiques de foire ou de concert, de visages et de gestes. Des regards de chien, aussi, une fille nue sous une pluie d’été et puis, forcément, les guerres et la misère et les haines qui font du mal aux frères humains…

 C’est vrai que la technique je m’en fiche un peu, j’ai appris à en maîtriser mais ce n’est pas le sujet, le sujet c’est la vision, voilà. Dans la pénombre de mon esprit où des ombres bougent comme des bêtes dans la nuit, quand j’aperçois un truc que je veux attraper je me permet n’importe quoi pour le capter et qu’il ressemble à ce que j’avais vu, ou imaginé, ou redouté ou je ne sais quoi qui l’avait fait apparaître.

 

Le mot des Editions Patou

Le photographe Virgil Brill met au cœur de son travail le rêve, l’imaginaire, le fantastique et fantasmagorique, l’éphémère. En véhiculant des émotions telles que la nostalgie, la tristesse, l’émerveillement, la plénitude  ou même encore l’anxiété et le désir, il nous transmet une expérience et une vision, celle de son regard sur le monde. Avec poésie et justesse, il confère à ses sujets – forêts mystiques, paysages de bords de mer nappés de douceur, nus mystérieux, villes  nerveuses – une empreinte, celle du temps et du ressenti, pour donner corps et sens à son travail. Se désignant lui-même comme « rêveur d’images », il laisse à son spectateur toute la substance de sa réflexion, dans une picturalité déroutante, pour qu’il puisse rêver l’image à son tour.