Bernard de Wolff

Peintre

Cet artiste est recommandé par le critique Christian Noorbergen.

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Présentation de Bernard de Wolff

Biographie de Bernard de Wolff

Je suis né à Amsterdam en 1955. La rivière Amstel était proche. Je me souviens d’un matin tôt, froid et gris, avec les voitures qui passent, et la réflexion de lumière électrique dans la rue. Le monde me parait triste.

À 4 ans, je fréquentais l’école Montessori, où j’ai appris à lire et à écrire. J’adorais lire. Et je dessinais beaucoup, et très vite. Mes institutrices me demandaient de dessiner plus lentement, avec plus de précision, et aussi de faire autre chose que lire et dessiner. Je ne voulais pas faire autre chose. Je n’aimais pas l’école.

À 11 ans, j’ai lu toute la mythologie grecque. Après, j’ai lu Platon. À 17 ans, j’ai quitté l’école sans diplôme. Je lisais 3 livres par semaine :  Camus, Flaubert, Kafka, Joyce, Proust, Rabelais et Dostoïevski. Je ne voulais pas devenir artiste.

Le travail de Bernard de Wolff

 » Je me considère comme un Neo-impressionniste qui utilise beaucoup la matière. Les motifs que je privilégie sont ceux de la tradition ; des femmes, des paysages, des bateaux, etc  »

Le mot du Critique d’Art

Vibrations subtiles de pigments, de chair profonde, et d’univers mental. Dedans-dehors s’étreignent dans cette dense peinture superbement matiérée. Une vive lumière hante ses profondeurs, sublimant les apparences. Toute proche de l’abstraction, la peinture de Bernard de Wolff absorbe tous les contours. Les paysages ou les corps incantent l’étendue d’une même manière mouvante et fusionnelle, éparse et frémissante.

Chaque peinture déborde de présence vitale et sensuelle. Une effusion pâteuse et tressaillante, écrasée du dedans, magma de terre charnelle et de chaos diffus, sourd du profond de la toile, où s’engloutissent les apparences. Eternel recommencement des commencements de la peinture.

Christian Noorbergen

Critique d'Art