Christophe blanc

Peintre

Cet artiste est recommandé par le critique christian Noorbergen.

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Présentation de Christophe Blanc

Biographie de Christophe Blanc

Christophe Blanc est né en 1968 à Colmar.

Apres des études d’architecture , il se consacre à  La peinture.

Quelques Prix, notamment :

–  Prix Artension, Prix de la Critique,( Artcité ), Prix Aralya, Prix Marin, Prix de la ville ( Fontenay-sous-bois), Prix Univers des Arts, Prix Lelivredart ,…

Vit et travail à Fontenay-sous-bois

Le travail de Christophe Blanc

“Viscéralement attaché à l’humain, j’en fore la figure”

à travers des matières épaisses et singulières, cherchant à modeler

ainsi toute la densité de nos émotions et de nos existences.

Le mot du Critique d’Art

Christophe Blanc

D’abord des personnages sans âges et sans allure, vêtus de pure peinture et comme nés d’une première obscure matière, minérale, massive, brutale, et couverte d’une apparence pierreuse et moussue. Ambiguïté fusionnelle, archaïque et puissante, de l’art et de la chair. Nudité de la peau. Nudité du dedans. Bloc d’implacable nudité.

Débarrassé de toute anecdote, et dépouillé de toute trame sociale, surgit l’humain de souche, universel, anonyme et obsédant. Rustique et maniéré, cet humain est notre contemporain. Innombrable, ordinaire et totalement décanté. Il fait sa demeure d’un fauteuil fatigué. Assis ou vautré, affalé ou dominant. Il toise, il regarde, il est observé. Il stagne. Il donne le change. Il attend la fin de l’attente. Il est sidérant d’immobilité. Il attend loin des bienséances vitales. Ça ne quitte pas son siège, ça regarde sans fin. Ça consomme du visuel à n’en plus finir, et peut-être à n’en plus vivre.

L’homme existe en série. Indéfinis sont ses doubles inutiles. Les paysages strictement humains sont presque effrayants d’être si anonymes. Le peintre impose au spectateur une dérangeante proximité. Nous sommes dans l’espace du fauteuil. On regarde des spectateurs en fauteuils qui regardent un homme en difficulté d’existence. Regard en abîme.

Christophe Blanc appelle cela qu’on voit répété dans ses peintures, le « dispositif », quelque chose de terrible qui étreint l’âme, et qui fascine. Une insondable énigme hante les œuvres de l’artiste. Son registre chromatique est dense et se propage de peinture en peinture, de corps à corps, en masses minéralisées, tachées, et entachée des bleus de la vie.

Christophe Blanc aime les matières assourdies, presque opaques, la profonde pénombre. Il peint la chair à vif, où s’enfouit l’affect, plutôt que la surface de la peau. Il incante les profondeurs mentales.

CHRISTIAN NOORBERGEN

Critique d'Art