Kaj-Ficaja

Duo d’artistes

Ce duo d’artistes est recommandé par le critique Francis Parent Editions Patou.

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Présentation de Kaj-Ficaja

Biographie de Kaj-Ficaja

Alexandre KAJ né le 28 février 1959 à Paris, d’origine Suédoise et Lapone, a grandi en France et
en Suède.

Chantal FICAJA née le 11 juillet 1959 à Montmorency, d’origine Corse a grandi dans la région
parisienne et en Corse.

Nous nous sommes rencontrés à l’âge de 17 ans en banlieue parisienne. Ce fut pour nous un coup de foudre.
Deux ans plus tard à l’âge de dix-neuf ans, nous partions vivre dans le nord de la Suède et nous y sommes restés une dizaine d’années. Nous nous sommes entièrement consacrés à la peinture et nous avons exposé du nord au sud du pays.

À l’origine, nous étions peintres séparément mais à l’âge de 25 ans nous avons commencé à travailler ensemble en nous unissant autour d’un domaine encore inconnu, la sculpture et le bas-relief.

L’art, par définition, est sans cesse en évolution.  Ces dernières années, nous avons retrouvé l’irruption de la couleur en nous.
Nous avons également fait du street-art, mais à notre manière. Des œuvres uniques collées dans chaque arrondissement de Paris.
L’art est assoiffé et insatiable. À nos yeux, il est toujours aussi mystérieux aujourd’hui qu’au début.

 

Le travail de Kaj-Ficaja

Alexandre et Ficaja, un nom comme dans l’amour, qui n’en fait qu’un, Kaj-Ficaja sur la toile comme dans la vie.

Comment définir ce qui par définition est indéfinissable ? L’un prend à l’autre ce que l’autre lui donne. Leur conjugaison conduit l’oeuvre toute entière à des corps insolites d’hommes et de bêtes nourries au sel de la terre, la tête dans les nuages. Rêveurs et féroces, ils écoutent le vent dans les arbres, songent aux démons qui les hantent dans la forêt, tout en prenant place sur leur trône
en se jouant des dieux en carapace de couleur.

Sculpteurs et peintres, ils apportent ensemble la puissance et la forme des illusions vaincues. Après des appétits voraces et des soifs insatiables, l’un et l’autre digèrent leur effroi au souffle des orages. C’est dans un corps robuste et magnanime que l’espace contient leur étreintes bâties sur un chantier qui leur sert d’atelier. Alexandre connait les nuits rudes de l’hiver et Chantal de toute noire vêtue, illumine la forêt du chant des corsaires à la peau fragile et la taille serrée. Leur chasse poursuit la cohorte des fantômes et fait danser la nuit.

Les Maîtres reviennent à l’aube suspendus à la lumière qu’illuminent leur arçons, dégoulinant de cette matière épaisse et fluide qu’on appelle la peinture, marchant vers les espérances encore bien incertaines.

Une écriture qui leur est propre, qui ne cède à aucune complaisance. Tout cela, monumental et fort, puisé aux sources guerrières de la vieille Europe, tribale et mystérieuse.

Bernard Duvert, critique d’art

Le mot des Editions Patou

Par la sculpture, la peinture, le dessin et autres supports, le duo d’artistes Kaj-Ficaja associe deux imaginaires complices pour engendrer une créature. Unis dans la vie et dans l’art, ils se sont créé un bestiaire ludique qui n’appartient qu’à eux, un monde imaginaire et enchanteur qui puise dans l’enfance et ses monstres hideux et s’exprime par un minimalisme des couleurs. Du noir, du blanc, de l’argent, du rouge : des teintes qui expriment toutes une puissance symbolique et génèrent un volume des formes plus saisissant. Leur duo est unique car ils arrivent à faire naître des monstres certes, mais qui ne sont ni repoussants ni terribles, et  pour lesquels nous éprouvons presque de la tendresse.