Linda Moufadil

Peintre

Cette artiste est recommandée par le critique Francis Parent Editions Patou.

Les œuvres de Linda Moufadil

Retrouvez ci-dessous les œuvres de Linda Moufadil disponibles sur Critic Art.

Découvrez Linda Moufadil

Présentation de Linda Moufadil

Biographie de Linda Moufadil

Linda Moufadil est née en 1973 à Rabat, Maroc. Issue d’une double culture, maroco-norvégienne.

Elle a reçu un diplôme en 1998 en tant que graphiste de communication visuelle. Comme un peintre hyperréaliste, ses influences incluent des grands maîtres tels que Caravaggio, Vermeer, Gerhard Richter, Richard Estes, Claudio Bravo et Claude Yvel. La plupart de ses inspirations sont nées des moments instantanés de la vie quotidienne, que ce soit lors d’une pause dans un café, sur le chemin dans la ville : ces moments sont : pendant un instant, la lumière et la situation sont logiques, produisant un bref moment de la clarté et de la perfection, un type de film, toujours son film personnel. Ce qu’elle recherche pour capturer aussi avec précision que possible. Une peinture avec des traçages très fins et concis, elle explore les concepts classiques d’image (paysage, scènes de rue et nature morte). Bien que des photos soient employées car un point de départ dans le procédé de peinture, l’intention n’est pas de duper l’oeil mais de créer des images qui sont logiques et d’un seul bloc, permettant l’espace pour l’interprétation.

Elle est une artiste hyperréaliste de paysages urbains, qui emploie les possibilités technologique augmentées, inhérentes dedans pour créer les paysages urbains renversants peints à l’huile sur toile. Elle compose à travers une image simple et qui contient les aspects les plus évocateurs et les plus puissants de chaque image ; augmentant la réalité de n’importe quel emplacement donné dans une scène plus saisissante et complet avec poésie.

Ainsi le but est de réaliser une idée visuelle forte et indépendante, pas une copie servile. Elle a l’art d’interpeller, d’inciter à la curiosité, voire de dérouter à partir du quotidien. Sa production témoigne d’une certaine virtuosité, mais n’est nullement accessoire ou anecdotique. Elle dégage même un certain magnétisme. L’artiste travaille à partir de plusieurs photographies qu’elle fait elle-même, dans lesquelles elle prélève les éléments utiles pour structurer son tableau. Suit un travail très minutieux, fondé sur des croquis précis et un coup de pinceau habile tant les détails ont de l’importance.

Elle trouve largement son inspiration dans les paysages urbains à travers divers voyages. « Je suis attirée par tout ce que fait l’homme et particulièrement la mobilité, une évidence ». Par exemple, « la voiture me fascine car le complexe mécanique est visible et donc, facile à comprendre », explique-t-elle. « Les gens qui patientent dans les cafés en disent beaucoup ». « Je suis fascinée par cette attente qui parait incommensurable ».

Linda Moufadil est aussi illustratrice et graphiste chez « Poésie Première ». Elle fait des couvertures de recueils de poèmes en collaboration avec d’autres poètes et écrivains en France et en Europe. Elle a sorti 2 livres pour enfants chez Marsam Éditions (Maroc). Elle a collaboré avec plusieurs écrivains poètes pour des illustrations et contes pour enfants. Décoratrice intérieure pour des pièces de théâtre et scénographie à Paris.

Le travail de Linda Moufadil

Le paysage de l’imaginaire est une suite d’images. Le spectateur est toujours au centre de mes tableaux, acteur de l’image. Hors-cadre, il est toujours présent et essaye de se situer dans cette nature qu’il a abîmée aujourd’hui. Il est à la recherche des couleurs. Le flou de la touche exacerbe l’interrogation du regard. Les couleurs doivent se chercher dans les reflets et nos repères sur l’esthétisme disparaissent. Le repos du paysage est trompeur et plein d’incertitude. Le regard du spectateur, du visiteur demeure alors essentiel et redonne vie à la nature.

Le mot des Editions Patou

Linda Moufadil est une peintre de la réalité, cette réalité de tous les jours, ces moments auxquels on ne prête pas toujours attention. Elle travaille avec le quotidien, l’humain et l’urbain à partir de photographies : ses œuvres témoignent d’une figuration presque poussée à l’extrême, mais aussi dans un autre temps, elles nous confrontent à des images troublantes, très détaillées et qui nous amènent à nous arrêter sur des objets ou des scènes qu’habituellement on ne voit pas, ou peu. Des natures mortes plus que vivantes, des scènes de genre qui nous font méditer sur nos actions : Linda Moufadil instaure un phénomène de contemplation des petites choses, d’une sorte de trivialité banale qui accède à la toile. A travers ces extraits de vie, elle nous transmet l’essence de ces objets, de ce qu’ils signifient au fond et de ce qu’on doit y voir : le temps, l’attente, le mouvement, l’effervescence, la condition humaine, la vie.