Tse-Lin MA

Peintre

Cette artiste est recommandée par le critique Yves Kobry.

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Présentation de Tse-Lin MA

Biographie de Tse-Lin MA

Ma Tse-Lin est issu d’une famille de la bourgeoisie intellectuelle chinoise de Canton qui lui a transmis l’amour de l’art, de la calligraphie et de la peinture. Dès son plus jeune âge, il accompagnait sa grand-mère pour vénérer Bouddha dans les temples.

En 1979, il est admis à l’institut central des arts de Pékin où il obtient le diplôme de l’Ecole des Beaux-arts: ll sera ensuite sélectionné pour poursuivre ses études à Paris et en 1985, il sera le premier étudiant chinois reçu à l’école des Arts Décoratifs de Paris.

Quelques années après, en 1988, Ma Tsé-Lin expose à Beaubourg, et c’est le début du succès international. Il s’installe près de Paris, et devient citoyen français.

Proche de Zao Wou-Ki, il fait partie de la troisième génération d’artistes franco-chinois dont les représentants marquent l’art contemporain en Europe.

le travail de Tse-Lin MA

En 1998, je suis invité pour la Biennale de Shanghai. Je visite alors les temples de Jade (ainsi que celui de Leshan situé à Sichuan) et considérés comme les plus beaux chefs d’œuvres de la dynastie des Tang: c’est la révélation essentielle sur Bouddha. Je ne peindrai plus dès lors que des images représentant la divinité. Je reprends la composition de la calligraphie chinoise : c’est en Chine, l’art principal depuis la dynastie des Han. Les caractères, au départ  représentent des idéogrammes, ils s’imprègnent visuellement dans l’image du bouddha, à l’origine de la Chine. Mon travail est dans la représentation des bouddhas : ils sont les plus fidèles représentations de nos sentiments.  J’interroge la société sur le Bouddhisme : la  vie spirituelle est plus importante que la réalité matérielle.

Le mot du Critique d’Art

Ma Tse Lin est un artiste chinois qui a poursuivi ses études à l’école des Arts Décoratifs à Paris, ville où il s’est établi, tout en effectuant des séjours fréquents dans son pays d’origine. Après avoir été fasciné par une sculpture monumentale de Bouddha dans un temple sacré, il prend pour thème presque exclusif de son travail la figure de « l’Eveillé ».

Il ne s’agit pourtant pas d’une représentation traditionnelle et hiératique du personnage mais d’une variation infinie sur un même thème, perçu chaque fois d’un point de vue différent où le peintre joue tantôt de la plasticité du visage, tantôt de l’effacement et de la suggestion.

S’il privilégie le fragment, la vision rapprochée, l’expression demeure impassible et intériorisée.

Par des teintes sourdes, la matité  et les effets de grattage, les tableaux de Ma Tse Lin rappellent parfois les fresques byzantines ou romanes.

 

Yves Kobry

Critique d'Art