Serge Marquet

Peintre

Cet artiste est recommandé par le critique Francis Parent Editions Patou.

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Présentation de Serge Marquet

Biographie de Serge Marquet

Né en 1949 en France. Vit et travaille à Saint-Varent, France.

 

FORMATION:

Fréquente l’école des Beaux-Arts d’Angoulême.

 

EXPOSITIONS :

Expositions collectives :

De 1997 à 2004 :  Salon du Thouet, Thouars 79.

1998, 1999, 2002, 2003, 2004 :    Salon des artistes français, Paris 75

2003 : Galerie Thuillier, Paris 75.

 

Exposition personnelles :

2005 :             Exposition personnelle, Maison des trois quartiers, Poitiers 86.

2007 :             Exposition personnelle, La serrurerie, Poitiers 86.

2007 :             Exposition personnelle :Galerie de portraits, Maison des trois quartiers, Poitiers 86.

Participe aux journées des Trois Quartiers à Poitiers 86, où il peint le portrait d’habitants des quartiers

2008 :             Natures mortes, Maison des trois quartiers, Poitiers 86.

2009 :             Participe à l’ouvrage « Nude Art Today » puis à l’exposition s’y rapportant ;

2010 :             Participe à l’ouvrage “Nude Art Today Tome 2 ». Le tableau présenté y est reproduit en grande page.           

2010 :             Participe à l’ouvrage « L’Expressionnisme contemporain – 200 œuvres de chair et de sang » (Le livre d’art).

2012 :             A l’orangerie du château de Thouars (79): Exposition personnelle « L’Enfer, d’après l’œuvre de Dante »

2013 :             Exposition personnelle à Champniers (16) : Figures – Animal – Natures mortes.

 

2014 :             Participe à l’ouvrage « Nude Art Today Tome 3 ».

2014 :             Les Arcades, Le Château, la chapelle St Cyprien à Bressuire (79) : Exposition personnelle « L’enfer, d’après l’œuvre de Dante »

2018 :             La Chapelle de St Jean de Thouars (79) : Exposition personnelle : « Dionysos ».

 

Le travail de Serge Marquet

Si je dois me classer dans les classifications du paysage artistique éternel, c’est bien dans le courant du classicisme le plus classique non conventionnel.

Classique car, lorsque je peins, je porte en moi toute une partie, de l’Histoire, de l’histoire de l’art en particulier. Ils sont GIOTTO, VELASQUEZ, LE CARAVAGE, WATTEAU, CREUZE, CHARDIN,GOYA, COURBET, VAN-GOGH, TOULOUSE-LAUTREC, les FAUVES, PICASSO, JACKSON POLLOCK, bien sûr Francis BACON et bien d’autres.

Classique car, c’est ce que je pense, l’art est une mise en scène pour une représentation du monde. Le tableau que je construis est donc cette mise en scène, d’abord composition sur la toile ou la feuille. Lignes droites, courbes, brisées, points, cercles, spirales, tout y passe. 

Et puis, ombres et lumières, couleurs du spectre et au-delà. Il faut bien aller plus loin que ce que nous donne la matière…

Par la magie des arcs de cercles, des ellipses, des carrés, la représentation peut commencer: C’est toute la comédie humaine que je regarde. L’humain à travers le regard de l’animal perdu dans son univers, à travers la souffrance de la nature morte auparavant vivante, par les contorsions des humains face à leur dérisoire destinée. L’humain, je l’ai représenté dans les portraits que j’ai faits et plusieurs fois exposés. C’est un endroit ou la déformation est explicite car elle fait voir une face cachée des êtres. Ces déformations, MICHEL-ANGE, EL GRECO, PICASSO, BACON en ont usé. J’en fais mon affaire. J’amoche mes portraits, je les tords, les malaxe, les fends sans pourtant les dénaturer. Les visages restent eux-mêmes reconnaissables. Mais Ô combien humains, émouvant. Cette représentation du portrait s’adresse à l’affect qu’il veut faire vibrer. Elle en fait des masques de tragédie.

La série sur l’Enfer d’après l’œuvre de DANTE fut une épreuve pour moi. Elle s’est déroulée sur trois ans. DANTE fut un vrai guide tant, la perfidie humaine, par degré, y est décrite. On s’enfonce vers les plus graves perversions jusqu’à un fond qu’on n’arrive pas à atteindre. Et pourtant… « Mais cela ondule, se dissout, dégouline, épuise sa propre matière : rouge, bleu, jaune sur fond de nuit. Tel Freinhofer, le héros de Balzac, le peintre étale les primaires et les confond avec une sorte de rage sourde et de désespoir, celle de l’improbable rédemption. Il y dissout aussi les mots du poète, le y barbouille, les révèle et les efface d’un même geste comme le souffle paraclet propose et disperse le verbe primordial. A l’insondable infini, il a préféré nous ramener aux traces tangibles des coups de brosse et des coups de couteau, à l’évidence de la peinture elle-même, à son essence autre : son statut secret d’objet transitionnel.» en disait un critique (1). J’ai eu le bonheur d’exposer en grand, à l’orangerie du château de Thouars et en divers lieux de Bressuire, cette suite.

Exposer une suite de tableaux qui raconteraient une histoire est un procédé déjà vu. On racontait ainsi les Evangiles. La bande dessinée est la maîtresse de la méthode. Après l’Enfer, je suis passé à un autre thème : Dionysos, que j’ai exposé à la Chapelle de St Jean de Thouars. C’est le même thème si on y regarde d’un peu près, mais inverse. L’amour après la mort, mais thème tellement plus riche d’inspiration ! Thème inépuisable. Un autre critique (2) qui avait bien regardé écrivait : « Bouillonnantes dans le chaudron où marinent Eros et Thanatos, les huiles de Serge Marquet embrassent le feu de nos perplexités et inquiétudes ».

En fin de compte, par les procédés employés, par les thèmes exploités il s’agit  de révéler l’invisible, de rendre évident ce qui ne l’est pas, par le déplacement des regards. C’est ainsi que le peintre, comme le poète, se fait voyant.

A ceux qui trouvent ma peinture un peu crue, dure ou Hard, je dédie ce poème du polonais Julian TUWIM :  

Erratum
Dans ma vie s’est glissé une erreur navrante
D’où textes incohérents et beaucoup de détours
Veuillez corriger

D’en haut jusqu’à l’année 40
(Et j’ignore jusqu’où en bas)
Au lieu de : désespoir
Il faut : amour

Julian TUWIM

Le mot des Editions Patou

L’émerveillement du corps humain s’est exprimé par plusieurs artistes à travers le temps les menant à rivaliser avec leur propre créateur par l’intermédiaire de la mimesis. Aujourd’hui, on trouve des artistes qui dépassent cette notion d’harmonie du portrait ou du corps ou du visage humain. L’œuvre de Serge Marquet se surpasse par rapport à cette notion pour dépasser les clichés des canons de beauté du corps humain définis par les anciens.
Pour Marquet, l’humain est tout un univers où la dégradation, la déformation et l’altération prennent forment et nous révèlent ainsi, toute la beauté de l’atrocité de l’humain, de la face cachée de tous.
Ce travail plastique ne se limite pas dans la quête de la déformation du corps humain seulement, il s’agit de tout un univers qui nous transporte et qui étend notre regard vers l’invisible qui devient si incontestable et si évident. Marquet a concrétisé dans un espace plastique toutes ces pressions, ces émotions, ces peurs et ces moments de désespoirs qui nous envahissent. Il a rendu visible l’invisible et ceci s’est bien manifesté plastiquement que ce soit à travers les lignes tourmentées qui s’entremêlent et qui tournent, créant un rythme au niveau de la toile, ou par les couleurs qui éclatent donnant l’impression de vibration ou même par la matière qui se dégage de l’espace, donnant plus de crédibilité à l’imaginaire.
Ce que cet artiste nous donne est vraiment exceptionnel, un message bien plus profond de ce qu’il peut paraître. A travers son art, on peut comprendre qu’il suffit d’accepter cet « enfer » pour bien le surmonter. Serge Marquet a bien pris conscience de l’importance de ces émotions et il s’est bien porté garant pour exprimer le désespoir et la souffrance qu’on cache derrière nos sourires forcés des fois et qu’on préfère garder pour nous même.
Il est temps de se libérer de son propre « enfer » et ceci peut commencer à travers l’univers que Serge Marquet a créé pour nous afin d’y trouver notre propre refuge.

ZOUAOUI Emna.

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